Daniel H. Tajan

Mémoire d’escalier

21 X 28 CM, 80 PAGES

20,00  TTC

20 dessins, 15 architectes, 125 marches.
Vingt dessins-perspectives montés à l’échelle à partir des plans, vingt climats d’architecture dans un réalisme de bande dessinée pour déchiffrer le langage de l’architecture moderne à travers l’œuvre de quinze architectes.

Exposition du mercredi 24 au dimanche 28 avril 2024, de 11h à 20h
vernissage et signature, jeudi 25 avril, à partir de 18h
6 rue Elzévir, Paris

Une promenade subjective invite nos yeux à apprécier la convivialité de chacun de ces espaces mais aussi à éveiller un appétit de connaissance objective. Une technique rudimentaire, quelques crayons de couleur, révèle des points de vue sensibles autant que calculés, pas nécessairement accessibles à la photo ou au dessin informatique. Une courte légende bien tournée, anecdote amusante ou commentaire érudit, prolonge la mise en perspective de chacun des dessins. L’auteur nous embarque dans son mémoire d’architecte. Car Mémoire d’escalier est un véritable traité d’emmarchement. « Séparer deux surfaces par trois marches dans un même volume, c’est nier le cloisonnement en gardant distinctes les fonctions, donc multiplier les relations et les possibles ». Un manifeste pour la « rencontre, impure et donc féconde, du plan avec l’élévation » nous dit Énard par le croisement borgesien de l’escalier avec la bibliothèque. Un bréviaire d’architecture. La découverte du vestibule de la bibliothèque Laurentienne de Michel-Ange fut la « source inconsciente des Seagram Murals », peut-être parce que, nous dit Tajan, « chez Rothko comme dans le vestibule, les choses se déplient-elles pour se résoudre, se ferment et s’ouvrent en même temps dans un mouvement seulement spirituel ».
Assurément cent vingt-cinq marches indispensables à votre bibliothèque.

Daniel H. Tajan devient architecte en 1972. Il travaille longuement auprès d’Yves Lion, épisodiquement de Rémy Butler et pour d’autres agences dont l’AUA. Il obtient en 1992 un DEA d’architecture urbaine sous la direction de Jean-Louis Cohen. Il s’intéresse à la banlieue parisienne de l’entre-deux guerres et de l’après-guerre, sujets sur lesquels il publie plusieurs articles. Il a enseigné le projet d’architecture à l’École de Bordeaux de 1995 à 2012 et de Paris-Malaquais deux années. Il travaille sur Véronèse et c’est un mélomane exigeant.

Dessins : Daniel H. Tajan
Textes : Paul Chemetov, Mathias Énard, Caroline Mazel, Barbara Tajan, Daniel H. Tajan
Design graphique : Sarah Martinon

Des tirages pigmentaires de chacun des vingt dessins sont disponibles. 80 € ou 100 € selon le format du dessin original. Nous contacter.